Introduction :

Cette étude présente un examen comparatif du concept d’équilibre des pouvoirs tel qu’abordé par deux écoles de pensée différentes—le traditionalisme et le réalisme—s’étendant sur deux périodes distinctes : la première représentant le 17ème siècle (1712-1778) et l’autre le 20ème siècle, représentée par Hans Morgenthau, décédé à la fin de la première décennie du 21ème siècle. Les deux penseurs s’accordent à dire que l’équilibre des pouvoirs constitue le système optimal pour parvenir à la stabilité, à la paix et à la prévention des guerres en raison de sa capacité à éclaircir comment le pouvoir est distribué et fonctionne entre les unités de souveraineté ou au sein de l’entité politique.

À travers cette comparaison, il apparaît clairement que les théories traditionaliste et réaliste de l’équilibre des pouvoirs, séparées par deux siècles, ont contribué à établir les bases des études initiales en réalisme dans la politique internationale. Malgré leurs points de vue divergents sur les États-nations et le rôle de l’éthique en politique, leurs contributions s’étendent à l’émergence de doctrines analysant les questions politiques internationales. L’équilibre des pouvoirs est utilisé non seulement pour comprendre les relations et les politiques internationales des États, mais aussi pour sauvegarder et protéger le système international des États souverains.

Cette étude comparative vise à fournir une comparaison analytique des idées et des lois analytiques concernant le concept d’équilibre des pouvoirs tel qu’articulé par Hans Morgenthau et Jean-Jacques Rousseau.

Le Problème de Définition et de Concept : L’idée de l’équilibre des pouvoirs est l’une des théories les plus anciennes et les plus reconnues en politique et en relations internationales. La plupart des analystes attribuent l’analyse des questions de guerre et de paix, qui prévalaient par le passé parmi les États-nations, aux composantes et éléments de cette théorie. Historiquement, la théorie de l’équilibre des pouvoirs a été utilisée depuis le début de la civilisation hellénistique à Athènes pour clarifier et prédire les dynamiques des relations et des événements entre États.

Les scientifiques politiques et les dirigeants étatiques ont utilisé les significations de l’équilibre des pouvoirs de diverses manières et concepts, en raison du manque d’un concept définitif avec des principes, des règles et des applications établies. L’utilisation de ce concept a débuté avec des écrits et des analyses s’intéressant à la compréhension et au développement de l’histoire diplomatique en Europe. Certaines interprétations de la puissance se rapportent aux capacités militaires, à la suprématie économique ou aux distinctions culturelles, permettant à un certain État ou groupe d’États d’atteindre des ambitions ou des intérêts spécifiques.

Pour d’autres, le pouvoir ne désigne rien de spécifique ou de distinct, mais signifie la capacité d’une entité souveraine à imposer sa volonté sur autrui “par la persuasion ou la coercition”, malgré toute résistance qui pourrait venir de la partie sur laquelle cette capacité d’influence est exercée. Ce dernier groupe perçoit le concept de pouvoir comme un ensemble éparpillé d’idées et de composantes, désignant simplement la possession de la capacité d’influencer le comportement des autres, que ce soit un État souverain mettant en œuvre une politique annoncée ou une citoyenneté exerçant des droits politiques dans son système politique.

Michael Sheehan, dans “Balance of Power: History and Theory” (1997, p. 4), propose une approche du concept de pouvoir en déclarant : “Tout ce qui est exercé par un individu sur un autre.” Cependant, l’évolution du concept de l’équilibre des pouvoirs continue de lutter contre un manque de consensus concernant son origine, son sujet et sa définition, restant une construction conceptuelle complexe. Il y a peu d’accord sur son acceptation en tant que loi explicative des politiques internationales et des relations interétatiques. Les indicateurs d’équilibre des pouvoirs peuvent être détectés lors des périodes où le pouvoir est distribué entre les États-nations, produisant un équilibre dans le système international et son comportement.

L’équilibre des pouvoirs représente un phénomène qui est “non rigide dans le mouvement et l’activation”, ce qui contribue à la difficulté d’obtenir une définition fixe en raison des ajustements qu’il subit selon les changements et les variables que les États induisent dans leurs comportements étrangers et internes. Par conséquent, “de nouveaux équilibres sous des formes et des contenus d’utilisation du pouvoir émergent continuellement en surface des relations interétatiques, car le problème dans cette approche de l’équilibre concerne la manière dont le pouvoir est exercé, et non comment il est distribué” (Sheehan, 1997).

Dina Zinnes, dans “Analysis of Balance of Power Theories” (1967, p. 270), a fourni une définition qui contribue également à la nécessité de définitions plus réalistes dans cette étude : “L’équilibre des pouvoirs garantit un schéma spécifique de distribution de pouvoir parmi les États-nations dans un système qui n’est ni unilatéral ni constitué d’alliances ; ces États ne possèdent pas un pouvoir écrasant ou même supérieur.”

La pensée politique moderne a également abordé l’équilibre des pouvoirs à travers l’école moderniste ou réaliste, ou “Realpolitik”, dans l’analyse de la politique et des relations internationales. La fondation de cette école remonte au Traité de Versailles et aux efforts en Europe pour établir une paix durable à la fin de la Première Guerre mondiale avec la formation de ce que l’on appelle “la Société des Nations”. La plupart des écrits sur cette phase des relations interétatiques condamnent le comportement des États qui ont eu recours à la guerre pour atteindre des intérêts nationaux et une politique de puissance. Des appels ont été lancés pour respecter les principes éthiques articulés par le droit international et la Société des Nations. Tout comme les humains sont bons et capables de progrès par l’apprentissage et de changer leurs environnements, les États-nations peuvent également adapter leur comportement politique à des niveaux supérieurs dans l’intérêt de la paix et de la sécurité.

Contrairement à l’argument de Machiavel dans “Le Prince” selon lequel “la politique n’a pas de relation avec l’éthique,” pour le succès de l’État-nation et pour des raisons rationnelles, l’État-nation devrait travailler à accroître sa richesse, sa puissance militaire et son influence culturelle et civilisatrice aux dépens des autres États. Tout au long de l’histoire humaine, les tensions entre États conduisent à des guerres tant que la nature humaine demeure fixe et immuable (Machiavel, Prince).

Après la Seconde Guerre mondiale, dans le contexte de la propagation de la “culture de terreur nucléaire” et du concept de “dissuasion”, un nouveau déterminant a émergé, jetant les bases d’une nouvelle dimension selon laquelle la guerre entre les grandes puissances est inutile, mais des méthodes alternatives peuvent être utilisées au sein du système politique international. Ce développement dans la nature des relations entre les États-nations, en particulier ceux qui jouissent de diverses manifestations de pouvoir, a conduit à l’émergence d’une autre doctrine en politique internationale formulée en accord avec la “théorie des jeux à deux parties”, où le résultat est somme nulle ; tout avantage obtenu par l’État A se traduit par une perte pour l’État B (Sabri Maqlid, p. 246).

Avant de conclure cette section, il convient de noter que ces dernières années, de nombreuses analyses et recherches difficiles à cataloguer en politique et relations internationales se sont penchées sur l’équilibre des pouvoirs, soulignant davantage le terme. Les références notables incluent : Karl Deutsch, “Analysis of International Relations” ; Edward David, “Analysis of International Politics” ; David Singer, “Human Behavior and the International Political System” ; Morton Kaplan, “The Great Debate in Science” ; Organski, “Power Transition” ; Anis Claude, “Power and International Relations” ; John Herz, “International Politics in the Nuclear Age” ; Hans Morgenthau, “Politics Among Nations” ; “Power and Ideology in International Politics” ; et “Rousseau in International Relations”, ainsi que le “Political Theory in the New Community” de David Mitrani et “Analysis of Balance of Power Theories” de Dina Wins. Enfin, le livre de Sabri Maqlid fournit un aperçu essentiel des “Théories de la Politique Internationale”. La section suivante se concentre sur les analyses de Rousseau et Morgenthau concernant l’idée d’équilibre des pouvoirs.

Jean-Jacques Rousseau

Rousseau a abordé des questions déjà discutées par Hobbes, Grotius, Barbaric et Ludendorff, bien qu’il croyait que ces auteurs étaient plus intéressés par “la justification de ce qui est présent, partant de la réalité, et recherchant ce qui devrait être.” Rousseau ajoute : “Selon Hobbes, tant que chaque individu désire la sécurité, il doit y avoir une autorité forte pour empêcher l’homme d’être un loup pour un autre homme.” Pour Rousseau, la politique n’est justifiée ni par “la nature”, ni par “l’intérêt”, ni par “le pouvoir”, ni par “le fait”, mais consiste plutôt en “une moralité qui réalise l’être humain qui possède la volonté et la raison, et non seulement des besoins et des désirs” (Qarqout, p. 15).

Le Contrat Social, traduit par Dhuqan Qarqout en 1972, sert de référence principale à Rousseau pour la plupart de ses diverses idées et analyses, à partir desquelles son concept de ” volonté générale ” et de ” pouvoir ” en politique internationale a émergé. L’État souverain a été créé pour prévenir l’émergence de la guerre dans un environnement caractérisé par une condition primitive (État de nature), et au sein de la société civile, une fondation pour la ” volonté générale ” a été établie, soutenue par l’État de droit à travers l’union des volontés des citoyens pour exprimer leurs intérêts communs. Le pouvoir appartient donc uniquement à ces derniers, et le gouvernement légitime est celui qui émane des citoyens par des moyens démocratiques et vote majoritaire (Qarqout, 1972).

L’union des volontés des citoyens et la volonté générale, pour Rousseau, ne peuvent être atteintes que par l’enseignement national de la nation et l’union de ses citoyens avec ses intérêts nationaux à travers un modèle d’État démocratique, les fonctions essentielles étant : “établir les significations de la volonté générale et les lois qu’elle nécessite, promouvoir des valeurs nationales à travers l’éducation, et enfin prévenir l’émergence d’inégalités de richesse parmi la population”, que Rousseau considère comme l’un des facteurs destructeurs de l’unité de la société civile (Qarqout, p. 30).

Rousseau conclut que sa vision de la “volonté de citoyenneté souveraine” est indivisible, et cela s’applique parfaitement aux États-nations où leur souveraineté est également indivisible. Par conséquent, l’exécution de la volonté générale fournit des solutions pour la stabilité, la justice et la paix démocratique par le biais de politiques nationales. Ce scénario que Rousseau a présenté pour l’exercice du pouvoir par la participation des citoyens au sein de l’État souverain reflète son analyse qui contribue à créer un “État éternel pour l’émergence de guerres et de conflits dans les relations internationales”, car le principe de volonté générale exercée au sein du système politique national manque d’une “version similaire dans les relations entre États et leurs souverainetés” (Hoffmann & Fidler, 1991). Les relations interétatiques se déroulent dans des conditions différentes uniquement sous le critère des intérêts, et non de l’éthique ou de la démocratie ; ce qui pose donc une menace à la sécurité d’autres communautés.

D’un point de vue rousseauiste, on peut soutenir que les comportements et politiques relationnels internationaux contemporains ne sont pas si dissemblables de ceux de l’ère pré-société civile, étant donné leur soumission à la violence organisée sous le prétexte d’un intérêt national suprême. Rousseau poursuit son analyse de l’État, le décrivant comme une “construction artificielle”, sa puissance dérivant de ses relations avec d’autres États. L’État, par sa “nature compétitive dynamique”, alimente continuellement le conflit pour acquérir du pouvoir, et ce pouvoir est le principal déterminant de ses relations avec d’autres États, tandis que la puissance nationale de l’État se transforme en propriétés du système international d’État, écartant le besoin de participation, de sécurité et de paix des citoyens (Hoffmann & Fidler, 1991).

La littérature de Rousseau souligne son point de vue selon lequel, en raison des processus de l’équilibre des pouvoirs prévalant sur la scène régionale, tout le système d’État international souffrira de réévaluations concernant les usages du pouvoir et ses dimensions non éthiques. Rousseau note que “l’équilibre des pouvoirs indique qu’aucun État ou groupe d’États alliés ne peut, sans réglementations écrites, être plus puissant ou supérieur à la force la plus puissante” (Hoffmann & Fidler, 1991).

Aucun pouvoir externe ou manifestation d’intervention extérieure n’est requis pour atteindre un équilibre ; plutôt, selon l’analyse de Rousseau, il s’agit d’un équilibre “organique et harmonieux” et “automatique”, renforcé lorsque chaque État-nation réalise ses avancées économiques et son indépendance politique. Ce système d’équilibre peut être réalisé puisque aucun État ne peut risquer ses intérêts ou invoquer quoi que ce soit qui pose une menace à sa sécurité nationale et, par conséquent, inviter à toutes les formes de destruction et de régression héritées d’une époque de primitivisme à sa structure nationale.

À cet égard, l’équilibre des pouvoirs apparaît étroitement lié à l’idée de la “volonté générale” dans le système international, mais Rousseau exprime de nombreuses préoccupations, déclarant que “l’équilibre fragile des pouvoirs et les fardeaux qui peuvent être imposés aux États-nations les maintiennent perpétuellement alertes face aux défis contre leur force nationale” (Qarqout, p. 67). Cependant, après avoir observé les événements en Europe durant cette période de sa vie et anticipé une fédération européenne à un moment donné réunissant les États européens ou même un gouvernement mondial, Rousseau rejette cette idée car elle contredirait les fonctions du système d’équilibre des pouvoirs (Hoffmann & Fidler, 1991).

La raison de son rejet de l’idée de fédération est que la transformation du pouvoir et de ses sources d’un État national ou groupe d’États nationaux à un autre donne lieu à un “équilibre des pouvoirs artificiel”, qui ne durera pas longtemps. Les appréhensions de Rousseau concernant l'”équilibre des pouvoirs artificiel”, malgré son importance parmi les États-nations, reposent sur l’importance des idéaux moraux dans l’exécution des politiques liées aux intérêts nationaux. Son rejet d’intégration ou de unification est évident dans sa doctrine, malgré son accord avec la perspective réaliste de Morgenthau sur l’existence de l’équilibre des pouvoirs en tant que comportement des États-nations. Cela nous pousse à explorer davantage les idées de Morgenthau concernant l’équilibre des pouvoirs réaliste.

Hans J. Morgenthau

La théorie de l’équilibre des pouvoirs est plus étroitement associée à Hans Morgenthau qu’à tout autre analyste réaliste, car il a fourni une vision des fonctions du pouvoir sans se soucier de ses objectifs à long ou à court terme, affirmant que le pouvoir joue un rôle central dans la politique internationale. Morgenthau déclare que “la politique internationale et les actions des États sont essentiellement une lutte pour le pouvoir, indépendamment des objectifs établis”, et que le pouvoir, dans son sens politique, est défini comme “la capacité d’influencer le comportement des autres.”

Il continue en disant : “Le pouvoir politique est la relation entre ceux qui l’exercent et ceux sur qui il est exercé, mais il prend un caractère psychologique, accordant au premier contrôle sur certaines des actions du second grâce à l’influence qu’ils exercent sur leur esprit. Cette relation comportementale peut s’exprimer par la persuasion, la menace, le commandement ou une combinaison de ces éléments”, et que “le désir des États-nations d’acquérir des ressources primaires ou de contrôler des passages maritimes ou de modifier des cartes politiques dictera leur comportement envers d’autres États en influençant leur comportement extérieur” (Morgenthau, 1979). Morgenthau voit la lutte pour le pouvoir et ses manifestations comme un phénomène perpétuel dans le contexte et le temps de cette relation.

Morgenthau justifie son analyse du pouvoir et de ses voies d’utilisation en arguant qu’il n’y a pas de relation entre l’éthique dont jouit le décideur national, qu’il soit un leader ou un gouverneur, et ce que l’histoire et les comportements politiques des États-nations révèlent à travers différentes époques ; le 20ème siècle n’échappe pas à la règle. Il ne croit pas que l’éducation, la réforme, l’éthique ou tout système international spécifique puissent dissuader les États de rechercher et d’agir selon “l’aspect de leur intérêt personnel” et d’accroître leur pouvoir. La quête de pouvoir national est “une demande rationnelle et inévitable”, et cette poursuite éternelle et toujours exigeante conduit à des guerres et des conflits. Dans ses mots, “les nations cherchent à poursuivre leurs intérêts par l’utilisation et l’amélioration du pouvoir, comme une variable claire dans le comportement international contemporain” (Morgenthau, 1979).

Avant de conclure et de présenter une base théorique pour cette analyse comparative de l’équilibre des pouvoirs entre les deux penseurs, il est important de noter que les idées de chacun d’eux ont rencontré diverses critiques, en particulier concernant les complexités de l’éthique, du pouvoir, de l’humanité, de l’intérêt et du concept d’État-nation. Il existe des débats sur la cohérence de la motivation dans les relations internationales, le rôle limité des facteurs idéologiques dans la politique internationale, et les lacunes qui ont caractérisé la théorie de l’équilibre des pouvoirs en tant qu’outil ou résultat ? Aux côtés des diverses images de l’équilibre des pouvoirs présentées par les deux penseurs, celles-ci ne relèvent pas des intérêts fondamentaux de cette étude.

Cependant, il convient de noter que les applications initiales de la théorie de l’équilibre des pouvoirs dans la recherche académique, en particulier dans le domaine de la politique internationale, ont été trouvées dans des écrits qui retraçaient l’histoire des développements diplomatiques dans les États européens et les relations de pouvoir gouvernant leur comportement extérieur.

Enfin, à travers les scénarios présentés, il semble que les deux penseurs aient abouti à des conclusions similaires concernant un concept sur lequel ils s’accordent tous deux, malgré le décalage temporel qui les sépare. Leurs perspectives sur l’humanité (la citoyenneté) diffèrent, et les circonstances internationales caractérisant l’époque de Rousseau ne font pas parallèle avec celles de l’époque de Morgenthau. Néanmoins, ils sont tous deux des découvreurs des idées traditionalistes et réalistes entourant l’équilibre des pouvoirs. Non seulement cela, mais ils dévoilent aussi l’importance de cet équilibre des pouvoirs parmi les États pour atteindre la stabilité et la paix au sein du système d’État international, aux côtés du rôle fondamental de l’équilibreur ou de l’émetteur d’autorité.

Il reste à dire que les États souverains ont été influencés par ces hypothèses, affirmant que l’équilibre des pouvoirs ne peut être violé et doit persister, pleinement conscients que son altération est possible, mais dans le respect des engagements et du droit international et des alliances collectives. Pour cette raison, les deux penseurs n’ont pas dissimulé leur scepticisme quant aux “arrangements de sécurité collective” et aux efforts diplomatiques injectés dans des traités et accords internationaux et régionaux pour établir la paix et la sécurité internationales.

Leurs perspectives sur l’équilibre des pouvoirs se sont clarifiées lorsqu’ils ont remarqué dans leurs analyses que parvenir à l’équilibre est un défi en tant que mécanisme pour la continuité de l’ordre international, et son absence impacte considérablement la stabilité et la sécurité entre les États. Tous deux ont trouvé un consensus selon lequel l’équilibre des pouvoirs englobe un système défini qui clarifie comment le pouvoir est distribué parmi les unités souveraines ou les entités politiques.

En somme, Rousseau et Morgenthau demeurent des exemples fondamentaux des théories de l’équilibre des pouvoirs, traditionnel et réaliste, dans un domaine académique négligé dans le monde arabe. Leurs contributions constituent un modèle central dans la politique et l’analyse internationales.

Références

  • Balance of Power: Theory and Practice in the 21st Century, Editors: T. V. Paul, James J. Wirtz, and Michel Fortmann.
  • The Balance of Power in International Relations: Metaphors, Myths and Models, Author: Richard Little.
  • Politics Among Nations: The Struggle for Power and Peace, Author: Hans J. Morgenthau.
  • Man, the State, and War: A Theoretical Analysis, Author: Kenneth N. Waltz.
  • The Great Illusion: A Study of the Relation of Military Power in Nations to their Economic and Social Advantage, Author: Norman Angell
  • The Anarchical Society: A Study of Order in World Politics, Author: Hedley Bull.
  • Realism and International Politics, Author: Kenneth N. Waltz.
  • The Twenty Years’ Crisis, 1919-1939: An Introduction to the Study of International Relations, Author: E. H. Carr.
  • Classics of International Relations: Essays in Criticism and Appreciation, Editor: Henrik Bliddal.
  • The Balance of Power: History and Theory, Author: Michael Sheehan.
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