Le milliardaire américain Elon Musk a commenté une étude qui met en lumière le potentiel de l’Algérie en matière d’énergie solaire. Dzair Daily vous donne davantage de détails, dans la suite de cet article du 28 décembre 2022.
En effet, c’est par l’intermédiaire de Twitter, le réseau social qu’il vient fraîchement d’acquérir, que le milliardaire américain Elon Musk a commenté une étude qui parle du potentiel de l’Algérie dans le domaine de l’énergie solaire. La publication en question a été postée par le compte Massimo, spécialisé dans l’astronomie, l’astronautique, la météorologie et la physique.
Dans le détail, la publication de Massimo met en exergue la surface totale des panneaux solaires qu’il faudrait installer pour alimenter le monde entier en électricité, l’Europe et l’Allemagne. Et il se trouve que les carrés représentant ces surfaces ont été dessinées en Afrique du Nord. Et la plus grande partie d’entre eux en Algérie.
Ni une ni deux, le propriétaire de SpaceX a répondu à cette publication : « C’est une étape claire ». Simple petite phrase qui veut dire qu’il faut absolument se mettre à la mise en œuvre de cette étude. Elon Musk a ajouté une autre réponse à la publication, indiquant que même les batteries solaires dans une petite partie de l’Espagne pourraient répondre aux besoins de l’Europe en énergie.
Énergie solaire : voici le potentiel que représente l’Algérie
Le Tweet de Massimo parle d’une thèse universitaire soumise en août 2005. Cette thèse s’intitule : Équilibre environnemental et transmission de l’électricité solaire de l’Afrique du Nord à l’Europe. L’auteur de cette thèse est Nadine May. Et elle a soutenu son étude à l’université technique de Brunswick en Allemagne.
Il faut dire que le placement des panneaux solaires dans le désert algérien ne serait pas un choix fortuit. Et ce, car selon l’Agence internationale de l’énergie, le plus grand champ solaire au monde, en termes d’heures d’ensoleillement par an, est en Algérie. Selon les données du CERFE, le nombre d’heures d’ensoleillement en Algérie dépasse les 2.000 par an. Ce qui représente un immense potentiel pour la production d’énergie.